Baryplanète
Trapps du Dekan - Inde
L'histoire géologique de la Terre… Un pavé dans la mare… !
Par Jean-Marc Tartar
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Au moment où vous lisez ces lignes, l’auteur de cet article vient de prendre sa retraite de l’Education Nationale.
Depuis 1974, il n’a cessé d’approfondir et d’étayer scientifiquement une hypothèse révolutionnaire sur l’histoire de la Terre, une hypothèse qui a le mérite de tout expliquer, ce que ne peut prétendre la géologie classique orthodoxe. Ayant découvert il y a quelques mois le site LDI5.com, il se définit maintenant comme un hérétique.
L'histoire géologique de la Terre n'est pas un long fleuve tranquille. Et Teilhard de Chardin a écrit dans un de ses livres :
"Si les Alpes s'étaient formées en un jour, cela expliquerait bien des choses."
Pourquoi les fondateurs de la géologie "moderne" (née dans la première moitié du XIXe siècle) ont-ils imposé le dogme de la similitude des conditions d'érosion-sédimentation entre le passé lointain et aujourd'hui ?
Pourquoi trouve-t-on des arbres fossilisés qui traversent plusieurs strates ? Comment ont-ils donc pu rester debout, lentement enfouis par les sédiments, pendant des centaines de milliers d'années sans se putréfier ?
Pourquoi trouve-t-on tant de fossiles dans les roches sédimentaires, alors qu'aujourd'hui il n'y a pratiquement rien à fossiliser dans les sédiments qui se déposent au fond des océans ?
Pourquoi la plupart des spécialistes ignorent-ils que la Terre a doublé de volume entre l'ère primaire et l'ère quaternaire ? Henri et Geneviève Termier, célèbres géologues, auteurs du livre L'histoire de la Terre posent la problèmatique mais n'apportent pas de réponse.
Pourquoi les auteurs de la tectonique des plaques invoquent-ils des courants de convection comme moteur de la dérive des continents, alors que la physique affirme que cette hypothèse viole la loi sur l'état des corps ?
C’est pourtant une loi physique fondamentale : l'état d'un corps (solide, liquide ou gazeux) est fonction de sa température, mais aussi de la pression. Des expériences sur les très hautes pressions ont montré que l'eau était solide à 200° sous une pression supérieure à 10 000 atmosphères.
Or, dans le manteau, entre l'écorce terrestre et le noyau, les pressions dépassent largement cette valeur. Aussi les roches, même si elles sont proches de ce qui serait leur point de fusion à la pression atmosphérique normale, sont alors rigoureusement solides et ne présentent pas le moindre indice de viscosité.
La subduction, autre élément de la tectonique des plaques, viole un autre aspect de la physique. Cette théorie est ainsi bien à côté de la plaque.
La géologie classique ne peut faire face au paradoxe insurmontable que représentent les glaciations : pour qu’il y ait glaciation, il faut qu’il fasse froid mais lorsqu’il fait froid il n’y a pas d’évaporation donc pas de possibilité d’énormes accumulations de glace.
Pourquoi... ? Pourquoi... ? Il y aurait encore bien d'autres questions à poser...
En ce début du XXIe siècle, il faut retrouver la véritable histoire de la Terre. Il faut, pour la géologie, un "Copernic" moderne et un nouveau "Képler". Le "Copernic" moderne était français et s'appelait Francis Réginal Trestournel. Son hypothèse est ignorée par la "géologie officielle", pourtant, avec les compléments que j'apporte, elle permet d'expliquer toutes les réalités géologiques présentes et passées de notre planète.
Dans Terre, planète meurtrie, livre publié à compte d’auteur en 1973, Trestournel explique et démontre que la Terre actuelle est formée de la rencontre de deux planètes plus petites. Voyons cela.
Au commencement, la Terre primitive était deux fois plus petite. Elle n’avait pas de noyau. Elle n’était pas complètement refroidie intérieurement et les roches s’étaient stabilisées selon leur densité.
La croûte extérieure plus légère s’était plissée, disons plutôt ratatinée, rétractée sous l’effet du refroidissement. L’eau, en mers régulières, occupait les creux. La pesanteur était moins forte favorisant le gigantisme de certaines espèces végétales ou animales.
Puis, venue du fond de l’espace, une petite planète métallique dense et froide arrive à la manière des comètes. Trestournel l’a nommée Baryplanète.
Elle s’approche de la Terre primitive puis s’éloigne pour revenir plus tard et cela plus d’une centaine de fois. Chaque passage de la Baryplanète à proximité de la Terre primitive induit sur cette dernière des marées d’une amplitude importante (jusqu’à plusieurs centaines de mètres et plus) qui déferlent sur les côtes, noient la vie, arrachent les couches superficielles et entraînent les corps animaux et les végétaux avec les déblais vers les fonds marins.
On sait maintenant que le phénomène des marées ne concerne pas seulement l’eau des mers et des océans mais aussi l’atmosphère et le sol. Au passage à proximité de la Baryplanète, le sol de la Terre primitive, soumis à un effet de marée important, se fracture en de multiples endroits et laisse échapper des nappes de basalte, “volcanisme fissural d’échelle planètaire” (dixit Termier) qui constituent les trapps, ces plateaux basaltiques dont les plus connus sont ceux du Dekkan en Inde.
Le volcanisme classique est également réactivé. L’atmosphère est surchargée de poussières, d’où des modifications climatiques qui s’estompent lentement avec l’éloignement de la Baryplanète et qui seraient co-responsables des multiples disparitions d’espèces.
Certains passages de la Baryplanète ont été plus rapprochés que d’autres et les conséquences en ont été plus terribles pour la flore et la faune. Enfin, le dernier passage a été si proche que la Terre primitive s’est satellisée autour de la Baryplanète.
Les deux astres ont alors tourné de concert pendant quelques temps et ont suivi les lois de la mécanique céleste, les lois des marées (sur le liquide et le solide) dont nous avons déjà parlé et la loi de Roche.
Que dit Roche (mathématicien français du XIXe siècle) : quand un satellite est attiré en deçà d'une certaine limite, il se produit des effets de marée si violents qu'ils en provoquent la désintégration. Les anneaux de Saturne seraient ainsi d’anciens satellites qui se sont désintégrés.
En juillet 1992, les astronomes ont assisté en direct à la fracture de la comète Shoemaker-Levy capturée par Jupiter.
Mais revenons à notre couple Terre primitive Baryplanète. Dans leur approche respective, la Terre primitive franchit la limite de Roche. Son écorce se fracture complètement et se divise en une trentaine de grands ensembles (plus un certain nombre de plus petits). Les fractures diminuent la pesanteur, et par conséquent la pression.
Or, l’intérieur de la Terre primitive est chaud. Les roches intérieures passent à un état semi-visqueux qui rend possible un étirement de la planète sans rupture majeure. La Terre primitive perd sa forme sphérique, elle s’allonge, devient progressivement oblongue puis ressemble à une sorte de large crêpe épaisse qui s’étire de plus en plus et s’incurve formant comme une longue écharpe autour de la Baryplanète.
Les futurs continents flottent sur le magma semi-fondu (devenu “fluide” comme les laves d’un volcan et non liquide comme de l’eau) et s’éloignent les uns des autres à une vitesse croissante : quelques centimètres par seconde d’abord puis jusqu’à un mètre par seconde.
Dans ces fissures géantes – qui traversent toute l’épaisseur de l’écorce terrestre – l’eau s’engouffre et s’évapore instantanément au contact des couches inférieures profondes dont la température se situe entre 800 et 1000°. La vapeur d’eau s’envole vers la haute atmosphère amorçant une cellule de convection.
Comme l’écorce terrestre s’est rompue en de nombreux endroits, ce sont plusieurs dizaines de cellules de convection atmosphérique qui se mettent en place, sorte de rideau d’air chaud et de vapeur d’eau à la limite des continents.
Ce courant d’air surchargé de vapeur d’eau se refroidit en altitude. L’eau se condense, gèle. Du fait de l’importance du phénomène, les vitesses sont grandes. Aussi la grêle et la neige sont transportés sur des dizaines, voire des centaines de kilomètres puis précipités au sol. En raison de la vitesse et des quantités, la glace ne fond pas en totalité et s’accumule sur des épaisseurs de plusieurs centaines de mètres, congelant entre autres les malheureux mammouths.
Une fois franchie la limite de Roche, la trajectoire de la Terre primitive la rapproche rapidement et de plus en plus du sol de la Baryplanète. Le contact est brutal.
Si la vitesse absolue est grande, les deux planètes ont une vitesse relative l’une par rapport à l’autre autour de 200 à 300 mètres par seconde. Au moment du choc, les sédiments accumulés dans les fonds marins sont projetés vers l’avant comme un bagage mal arrimé en cas de freinage brutal.
Certaines couches de sédiments sont alors simplement plissées régulièrement en montagnes russes, d’autres sont si violemment expulsées que les sédiments du dessus basculent et sont recouverts par ceux du dessous : ce sont les nappes de charriage.
Le fait que ces sédiments soient très récents et qu’ils soient gorgés d’eau facilite leur plissement en plis parfois extrêmement courbés mais sans cassure, ce qui serait absolument impossible avec des roches que les millions d’années auraient solidifié.
Cet atterrissage de l’écharpe Terre primitive explique d’abord les orogenèses par le choc initial. Déséquilibré par un contact qui n’est encore que partiel, l’ensemble bascule à plusieurs reprises et il faut du temps pour trouver un début d’équilibre.
Certains morceaux de continents sont ainsi projetés contre d’autres, ils se chevauchent en partie contribuant à augmenter l’altitude des massifs créés.
Il y a beaucoup d’autres points à aborder : le problème des méthodes de datation ; la carbonisation, la calcification ou la silicification des organismes fossilisés ; la disparition de près de 99% des espèces vivant avant l’ère tertiaire ; le métamorphisme de certaines roches ; la formation des tectites et des sidérites ; les points chauds ; l’orientation des particules magnétiques dans les roches basaltiques ; le déclin du magnétisme de la Terre actuelle ; le ou les basculements de l’axe de la Terre ; les mouvements actuels apparents des “plaques” les unes par rapport aux autres ; comment l’humanité a-t-elle survécu ?
Attardons-nous sur les tremblements de terre.
Au moment du contact avec la Baryplanète, la crêpe Terre primitive se présente comme un ensemble craquelé comportant des parties de croûte terrestre séparées et entourées par d’immenses espaces de basalte. Le train d’atterrissage de la Terre primitive sur la Baryplanète est constitué de la même façon.
Ainsi, d’anciennes parties de la croûte continentale se retrouvent piégées dans ce qui est maintenant le manteau autour de la Baryplanète qui, elle, est devenue le noyau de la Terre actuelle. Ces continents de l’hémisphère écrasé sont pris en étau à l’intérieur du manteau. Ils ne se sont pas fondus ni dissous dans le basalte.
Ils sont encore parfaitement individualisés, complètement rigides en raison des fortes pressions : ce sont les plans de Bénioff. Aujourd’hui, l’équilibre intérieur de la Terre n’est toujours pas parfait et ces continents enfouis continuent de subir des tensions à tous leurs niveaux.
Ces tensions ne se font pas partout dans le même sens, ce qui provoque des cassures parfois brutales dont les vibrations se font sentir loin de leur point d’émission.
Le cadre restreint de cet article ne permet pas d’en dire beaucoup plus.
Répondons à deux dernières questions…
Quel est alors l’âge de la Terre et quand cette suite d’événements s’est-elle produite ?
Il n’est plus question de millions d’années. La catastrophe cosmique raccourcit considérablement l’évaluation du temps.
Les ères primaire et secondaire se trouvent réduites à quelques centaines d’années. C’est la période des marées de plus en plus fortes, époques d’érosion et de sédimentation, car il n’y a pas de sédimentation sans érosion.
L’amplitude du phénomène en fin de période évoque le récit du Déluge, mais dans cette hypothèse, il n’y a pas de submersion généralisée.
L’ère tertiaire est réduite à quelques jours entre le moment où la Terre primitive franchit la limite de Roche et celui où elle atterrit sur la Baryplanète.
Enfin, l’ère quaternaire est, depuis 7 à 10 000 ans, l’époque du retour progressif – mais pas encore atteint – à l’équilibre.
Si l’idée d’une Terre actuelle formée de la réunion de deux planètes plus petites est de M. Trestournel, tous les développements et la reconstitution concernant l’approche des deux planètes, les applications des lois physiques et astronomiques, de la loi des marées et de la loi de Roche sont de mon ressort.
Peut-on opposer un argument à cette hypothèse Trestournel-Tartar ?
La principale objection formulée est celle de l’énergie cinétique qui ferait tout fondre ou tout voler en éclat. Elle est irrecevable. Si vous calculez que les planètes tournent autour du Soleil à la vitesse de 30 km / sec, un choc frontal serait évidemment fatal. Mais il faut considérer que les lois de la mécanique céleste ne sont pas celles des autos tamponneuses : les deux planètes circulent dans le même sens et les “autoroutes” spatiales n’ont pas de limites latérales qui pourraient aggraver la collision.
Seule la vitesse relative est à prendre ici en considération et le bilan n’est pas totalement négatif. Tout n’est pas détruit : un pour cent des espèces vivantes survivent.
L’argument le moins rationnel, mais le plus coriace, est celui de la tradition, de l’habitude de pensée, de la foi en un système. Depuis des dizaines d’années, on nous rabâche la théorie de l’évolution et la théorie de la tectonique des plaques.
A force de marteler sans cesse la même chose, la plupart finissent par y croire. Mais répéter une erreur des milliers de fois, cela peut-il transformer cette erreur en vérité ?
Dans ce domaine qui concerne l’histoire de notre planète et de notre vie, la plupart des gens, même les “scientifiques”, ont perdu tout esprit critique et trop peu de personnes ont une culture suffisamment étendue pour rétablir la vérité.
Source : Jean-Marc Tartar / Onnoucachetout.com
Alors est ce la véritable histoire géologique de notre Terre, ou une théorie de plus, sans doute vaut elle plus que la théorie admise de nos jours tout de même ?